L’humanité célèbre ce mercredi 14 février, la journée mondiale de sensibilisation aux cardiopathies congénitales. En Guinée, le traitement de cette pathologie reste préoccupant.
Sur un total de 2673 enfants hospitalisés sur une période de dix mois, il a été constaté une prévalence de 2% de cardiopathie congénitale en Guinée depuis des années, note la direction régionale de santé de la ville de Conakry (DSVCO)
Ceci explique l’urgence d’une prise en charge normale et sécurisée de la cardiopathie congénitale chez les nouveau-nés mais aussi des enfants de six mois et plus. Pour y arriver, le pays devrait s’équiper et se doter d’un personnel spécialisé pour enfin réduire le taux de mortalité des enfants suite aux cardiopathies congénitales.
La cardiopathie congénitale gagne progressivement le terrain en Guinée, c’est une maladie congénitale caractérisée par une malformation cardiaque chez des nouveau-nés. Malheureusement peu de gens s’intéressent à cet autre problème de santé chez les enfants ce qui dénote l’absence de réponse immédiate. D’où la nécessité d’une sensibilisation des acteurs impliqués.
La méconnaissance, le non-respect des consultations prénatales dira Dr Mohamed Fanta Condé, responsable chargé de partenariat privé de la DSVCO pour détecter des malformations du bébé et autres problèmes cardiopathies sont entre autres vecteurs de croissance de la maladie en Guinée.
En plus de l’insuffisance du personnel, les quelques services de cardio sont sous équipés. Ce qui, précise le médecin, occasionne les séries d’évacuations des enfants qui souffrent de cardiopathie congénitale.
La direction de santé mère et enfants doit se pencher sur la question pour réduire progressivement le taux de décès des enfants liés aux cardiopathies congénitales en Guinée.
AGP
