Le nouveau gouvernement est installé la semaine dernière.
Ce lundi, c’est comme la relance des activités de chaque département ministériel.
Chaque commis de l’Etat, ainsi investi de la confiance du Chef de l’Etat, et honorablement proposé par le Premier Ministre pour la nouvelle équipe gouvernementale, a pris l’engagement, la main sur le cœur, de relever les défis du moment, selon les domaines de compétence et du secteur stratégique à lui confié.
Ce nouveau gouvernement arrive au moment où les Guinéens se montrent très impatients de voir se réaliser leurs attentes, et en appellent aux décideurs politiques la dynamique qui sied.
Les difficultés sont certes diverses, multiples et complexes, mais ne sont pas insurmontables, au regard des atouts naturels que possède notre pays.
Gracieusement dotée d’énormes potentialités naturelles, la Guinée est le rendez-vous de toutes les ressources minières. Son environnement luxuriant est aussi une cheminée sans fumée. Le capital humain, n’en fait pas également défaut.
L’impératif, est de prendre conscience du retard qu’affiche le pays pour pouvoir transcender les obstacles : la moralisation de la chose publique et l’amour de la Patrie, en premier lieu.
C’est à ce niveau que l’Etat doit avoir beaucoup de préventions et des méthodes de dissuasion afin de mettre l’intérêt public à l’abri de la tentation, de l’illicite et de l’ostentation.
Ainsi, le garant de la République, est appelé par son peuple à être jaloux du succès qui atteste de la satisfaction de ses attentes et espérances. La crise de confiance entre les gouvernants et les gouvernés vient souvent par le canal subtil du sentimentalisme, de la confraternité ou de la simple indifférence sur le détail.
La venue d’un nouveau gouvernement, n’est pas fortuite ; les raisons d’une telle décision également n’échappent à personne, le pourquoi, en ce moment précis, n’étonne pas la population guinéenne.
Voilà, où se trouve le grand défi qui s’impose aux promus… A chacun d’en mesurer la portée de la responsabilité que la Nation et le Chef de l’Etat viennent de déposer sur leurs têtes : Cette responsabilité s’inscrit dans une seule logique, celle de la dynamique du renouveau.
